mardi 29 avril 2014

Répondre à l'invitation du magazine Happinez et écrire...

Le magazine Happinez nous invitait la semaine dernière à écrire. La rédaction de ce magazine avait pour cela posté sur sa page Facebook quelques mots auxquels accoler les nôtres. 

J'ai saisi cette perche pour me remettre en selle. La bille de mon stylo ne roule plus aussi facilement…Tant pis, je me suis lancée quand même et le mail encourageant de Nathalie Cohen la rédactrice en chef a fini de me convaincre de le publier ici…(en caractère gras le début d'histoire écrit par le magazine)



Trois petits coups se firent entendre à la fenêtre. Elle se retourna et vit un homme et une femme bras dessus, bras dessous, qui semblaient transis de froid. Elle était en train de terminer la mise en place de la salle. Il était tôt pour que les premiers clients arrivent. Elle aimait qu'Yvan, son cuisinier de mari, et elle soient prêts bien à l'avance. Pas question de dresser les tables à la dernière minute ou de finir la cuisson d'un accompagnement. Elle s'approcha de la fenêtre et ouvrit un de ses battants : "Puis je vous être utile messieurs-dames ? Vous désirez réserver ?" 

Les jeunes gens lui expliquèrent qu'ils cherchaient une dénommée Emilie, propriétaire d'un restaurant. Qu'ils étaient ses frères et soeurs. Que leur père venait de décéder. Qu'ils avaient découvert chez le notaire l'existence de cette femme avec laquelle ils devaient partager le gâteau - "oh pas une pièce montée vous savez, plutôt un gâteau au yaourt" avait ajouté la jeune femme - Impossible de localiser exactement la ville où cette enfant cachée est installée alors ils écumaient toutes celles du département. Et tous les restaurants. 
Emilie crut que son coeur était allé se loger dans son ventre et que ses jambes abritaient soudain une colonie de fourmis rouges. On eut dit qu'elle perdait l'ouïe. De puissants acouphènes l'obligèrent à lire sur les lèvres de ce couple. Elle avait toujours eu un doute. Toujours. Elle ne ressemblait pas à son père. Elle se surprit à guetter dans les traits de ses interlocuteurs une ressemblance avec son propre visage. 
Il fallait se reprendre et interroger : "Quel âge a la femme que vous cherchez ?" 
Le sien. Exactement. 
"Entrez je crois que je sais qui c'est". 



Je file acheter le dernier numéro de ce magazine ! Et vous ? vous le connaissez ?

lundi 28 avril 2014

L'atelier des gourmets à Seyssins : un "restaucave" intéressant !



"L'atelier des gourmets", c'est un "restaucave" situé près du golf de Seyssins pas loin de Grenoble dans lequel j'avais envie d'aller depuis longtemps. 

Je dois dire que la fourchette qui vient d'être attribuée à cet établissement par le Michelin est méritée. 


La partie Restaurant est décorée sobrement et sans chichis, la partie cave comporte cailloux et rayonnages en bois. Le service n'est pas guindé. Le serveur est attentif sans être pesant. 

Accords mets-vin sans fausse note grâce à un chef passionné, notre hôte Stéphane. La carte des vins est bien garnie et les prix cohérents. 

Le menu Mise en bouche, Entrée, Plat et fromages ou dessert est à 45 € mais nous avons choisi de picorer dans la carte. 

La mise en bouche était un velouté d'herbes (notamment persil, aneth, poireaux) servi chaud et surmonté d'une crème au curry froide et d'un feuilleté tomate/chorizo. Sacrément bon ce cappuccino !


Nos plats nous ont ravis aussi : 

Filet de Féra du Léman poêlé, bonbon croustillant crevettes et champignons, sauce rougail (21€). Plat parfaitement fidèle à l'intitulé qui ne se la raconte pas. 



Noix de St Jacques panées aux graines de sésame, beurre au vinaigre balsamique blanc (29€). Cuisson parfaite



Les accompagnements des plats étaient des quenelles de polenta fumée (très fun et réussie), des tomates cerises confites, des champignons à la crème et une tuile d'herbes. Du bon goût dans tout. 

La note sucrée était au diapason du reste. 

La tatin de mangue était servie avec un caramel au pistil de safran et de la crème épaisse (9,50 €)



Le duo de mousse chocolat était accompagné d'un sorbet passion (10,50€)



et le dessert du jour était une salade de fruits rouges (fraises et framboises) servie avec une boule de sorbet à la rhubarbe. L'acidité du sorbet était l'exhausteur idéal. (8,50 €)


Avec le café des meringues tendres dedans et croquantes dehors…

Une très bonne table que je vous recommande !

dimanche 27 avril 2014

"Petites éclipses" de Fane et Jim


Je parlais cette semaine avec une cliente de la crise de milieu de vie, du démon de midi, bref, appelez comme vous voulez ce moment de vie où certains s'éparpillent et vont voir si l'herbe est plus verte ailleurs au risque de perdre l'accès à leur propre jardin. Certains n'attendent pas 40 ans pour faire leur crise existentielle. Passé 30 ans les questionnements commencent. C'est exactement la thématique de cette BD. 


Quelle est la bonne solution : laisser passer l'orage et défricher le terrain qu'on a cessé d'entretenir ou créer un nouveau jardin sur une terre inconnue ?


Les personnages de Fane et Jim sont 6 amis qui passent 4 jours dans un gîte du Sud de la France pour assister ensemble à une éclipse totale. Ces retrouvailles en huis clos exacerbent toutes les émotions : si les rires coulent à flot comme le bon vin, les grincements de dents et les larmes ne sont pas loin…Il faut dire qu'être amis n'empêchent pas les vacheries et qu'un coup d'oeil dans le rétro rend parfois sacrément nostalgique…


Les dialogues sont enlevés et sentent le vécu, les traits du graphisme sont francs et engagés. 



J'ai beaucoup aimé cette BD. 

L'avis de G.Colié est proche du mien.

samedi 26 avril 2014

"C'est le métier qui rentre" de Sylvie Testud

J'avais beaucoup aimé la plume de Sylvie Testud dans "Gamines" et "Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir"

Touchante, vive, drôle, tendre, accrocheuse, imagée, fraiche, espiègle et intelligente. Je ne tarissais pas d'éloges. 

Que notre équipe d'apéro book élise lecture commune le dernier roman de cette actrice me réjouissait. 

Mais ça, c'était avant, comme on dit. 
Avant d'avoir laborieusement lu les deux tiers de ce roman et survolé le dernier. 


Oui, de l'ennui, parfaitement. Je me suis ennuyée. 

Le pitch était pourtant intéressant : Les déboires d'une réalisatrice qui tente de monter son premier film et tombe sur le mauvais cheval en pactisant avec des producteurs véreux, les "Thénardier du ciné". 

Pour Sybille le rêve tourne donc au cauchemar, les producteurs lui demandent de faire de sacrées coupes dans son scénario alors qu'ils ne sont même pas capables de convaincre les investisseurs de faire le film. 

Bref, c'est la chronique d'un fiasco annoncé

C'est intéressant de passer côté coulisses. Sylvie Testud souffle fort sur les paillettes et ça ne brille plus du tout du coup.

Mais je n'ai pas retrouvé le ton des précédents romans de Sylvie Testud et j'ai nettement moins aimé la manière dont elle dépeint l'envers du décor cinématographique. 

Didier Jacob du nouvel obs a apprécié ce pavé jeté dans la mare et l'entretien qu'il a eu avec l'actrice est éclairant. 

Je ne vous recommande donc pas le dernier mais vous dit de foncer sur les précédents !

dimanche 20 avril 2014

Lydie de Jordi Lafebre et Zidrou


Repérée depuis des mois, cette BD m'a décontenancée… 
Le dessin m'a beaucoup plu. Le début d'histoire narrée par une statue dans la rue aussi. Pour le reste, je ne sais pas. 

Un accouchement qui se termine mal. Bébé Lydie est morte-née. Deux mois après, sa mère hystérique crie à qui veut l'entendre que le seigneur lui a rendu sa petite fille. 

Elle dorlote un fantôme et tous les habitants du quartier laissent croire à cette femme que son enfant est vivant et entretiennent sa folie…

Lydie est même inscrite à l'école et ses camarades sont capables de la représenter par des dessins qui convergent vers des traits communs. 

Tout ceci est troublant y compris pour le lecteur…  


J'ignore si c'est le fait que je ne sois pas maman mais je n'ai pas été totalement emballée par cette BD pourtant empreinte d'humour, de douceur et de poésie malgré la dureté de l'histoire.

Allez donc lire l'avis enthousiaste de Noukette. 

samedi 19 avril 2014

Le restaurant l'Auguste à Grenoble


 

Pour cette adresse j'ai envie de vous dire : Dommage … 

Parce que l'entrée m'a bluffée mais que le plat m'a déçue. 

Dans la rue Auguste Gaché, il n'y a pas seulement des restaurants italiens. Il y a une adresse dont la décoration et la carte annonce clairement une couleur Bistrot français. J'y ai testé la formule du midi : Entrée + plat. Le budget, 13,90 € est nettement plus raisonnable que celui de la carte. 

L'accueil n'est ni chaud ni glacial. Je n'ai juste pas compris pourquoi la propriétaire nous annonce tout de go et de manière négative "par contre à midi c'est le plat du jour". J'aurais préféré un "vous savez comment ça marche chez nous à midi ? on vous propose une formule plat du jour et des suggestions qui changent tous les jours." Bref. 

On ne me demande pas si je veux boire quelque chose. Bon. 

Je suis agréablement surprise par la pissaladière (le format de la photo est une moitié de part, je précise, c'est généreux comme il faut sinon) qui est très réussie ainsi que la salade qui l'accompagne, un mesclun à la sauce bien relevée. La trainée verte n'est pas juste là pour faire style, c'est une bonne purée de persil. 
Bref, tout bon. 

Par contre, je vous ai épargné la photo du plat. Pas aussi joli et pas aussi bon. Une tranche de gigot d'agneau farci aux herbes avec des pois chiches aux épices et une poêlée de légumes. Le gigot était trop cuit, la farce d'herbes sans saveur, les pois chiches trop fermes et pas épicés du tout, la poêlée de légumes était une espèce de ratatouille au goût trop prononcé d'huile d'olive. Bref, je n'ai pas fini mon assiette et n'ai pas pris de dessert. 

Quant à la musique qu'on entend en sourdine, elle provient sans doute de la radio de la cuisine. 
Quant aux quelques vieux fauteuils de ciné, c'est fun mais il est difficile de s'en extraire sans se coincer les jambes sous la table...

Voilà donc : Dommage. 

Si vous voulez essayer quand même c'est 6 rue Auguste Gaché à Grenoble. Bon moi, vous avez compris, je ne recommande pas. 

dimanche 13 avril 2014

Mon printemps du livre à Grenoble

  • Vendredi soir : récupérer à la gare une amie blogueuse, rencontrer un amie d'écriture à l'arrêt de tramway et lui promettre d'aller lui rendre visite à la cité du chocolat Valrhona, fêter le début du weekend avec un verre des terrasses d'Elise (vin blanc fabuleux) chez Jean Louis. Manger des raviolis et des spaghettis al dente al pomodaro e basilico à la Bocca Felice


  • Samedi matin : laisser les cloches de Notre Dame nous réveiller. 

  • Prendre un petit dej parfait au bistrot Sainte Claire (brioche de Tours et jambon aux herbes italien : association parfaite !!!) , boire un café avec Nicole de tisser les mots

  • Filer au petit angle pour se laisser surprendre par un trio d'inconnus dont les voix s'entremêlent parfaitement grâce à un animateur en or. Un romancier, Loïc Merle, une philosophe, Fabienne Brugère, et un dramaturge, Cédric Bonfils, nous livrent leur point de vue sur le thème du printemps : seul et ensemble. 


Ce qui me marque : la fascination de Loïc Merle pour l'émerveillement et la joie dont font preuve les personnes qui se rassemblent dans la rue (et scandent les mêmes slogans, brandissent des drapeaux et sont heureux de faire groupe), les idées de Fabienne sur l'apprentissage de la littérature à l'école (effectué selon un référentiel normé sans laisser la possibilité à l'élève d'exprimer ses émotions à la lecture d'un texte) sur la formation continue (qui devrait permettre des 2ème et des 3ème chance) et sur l'acceptation nécessaire de sa propre vulnérabilité qui ne signifie pas pour autant se positionner en victime.
Une phrase me reste : Nous sommes tous des isolés et nous pouvons, à un moment donné, cesser de l'être. 

  • Rejoindre, Lionel , Denis (un grand oiseau de nuit) et Nicole au Mix pour un déjeuner animé (animation sans lien aucun avec le petit rosé facile à boire et tendu comme je l'aime "Sous la tonnelle") et délicieux. 


  • 14h Il est temps d'aller se jeter corps et âme dans la rencontre entre Brigitte Giraud, Mathieu Riboulet et Danielle Bassez. Et si les mots de Danielle Bassez trouvent peu de résonance avec moi, ceux de Brigitte Giraud et de Mathieu Riboulet le font sans difficulté. J'ai envie de plonger dare dare dans leurs livres. Le corps est un sujet qui me fascine complètement. Je reçois tous les jours des personnes qui veulent modifier leur corps, se sentir bien dedans, faire la paix avec. J'ai malmené le mien. Ce qui me marque : la manière dont Mathieu Riboulet bouge son corps quand il nous parle, la fascination de Brigitte Giraud pour le dedans et le dehors et cette idée qu'il nous faut chaque jour réapproprier notre enveloppe. 



  • 15H 30 retrouver les auteurs sous le chapiteau. Pouvoir échanger longtemps avec Mathieu Riboulet et lui dire combien son livre "Pour Bastien" m'intrigue et me donne envie. Remercier Fabienne Brugère de m'avoir réconciliée avec la philosophie et partir dans une discussions sur le féminisme. Acheter le roman de Loïc Merle pour lire les solidarités invisibles. Revoir avec joie Anne Percin et se faire dédicacer le jour du slip, petit roman pris dans la tornade médiatico politique malgré ses auteurs. 

  • Se désaltérer en terrasse entre blogueurs. Continuer à rêver fort de renouveau. Le croire possible même si ça semble fou. 

  • 20H30 théâtre municipal : Brigitte Giraud lit ses propres textes. Son parti pris : un ton monocorde, elle scande quasiment ses nouvelles douces amères. Les chansons d'Albin de la Simone sont l'écho parfait des mots de Brigitte Giraud au point que je les ai cru écrites pour l'occasion. On me souffle que non. On rit vraiment par moment. Sont forts ces deux là. Clin d'oeil complice avant de quitter la scène. Une heure et quart passée trop vite. 


  • Dimanche même son de cloches à 8h. Même endroit pour le petit dej quand d'autres sont toujours au jet 27 et ne se sont pas couchés. Un tour de marché dans les Halles et j'emmène la blogueuse en pataugas gravir la montée de la Bastille pour qu'elle ait une vue d'ensemble. 


  • Redescendre. Manger des tartines de rillettes de thon dans notre bistrot QG et repartir écouter Martin Page et Arthur Bernard parler de Beckett. Etre prise d'une envie de dormir parce que, non vraiment, on ne comprend pas grand chose aux propos d'Arthur Bernard et on n'a même plus envie de lire le roman de Martin Page du coup. Pourtant j'avais tellement aimé Peut être une histoire d'amour. Bref, laborieux cet échange. La mayonnaise ne prend pas. Etre d'accord quand Martin Page avoue que certains auteurs peuvent impressionner à un point tel qu'on ne les lit jamais. Il fait chaud derrière les baies vitrées, le trio s'assoit quasiment par terre. Le soleil a fait fondre tout dynamisme. 
15h40 Il est temps de raccompagner la blogueuse vers le tram qui la ramène vers le train qui la ramène chez elle. Bon. 

C'était bien le printemps du livre 2014. Parce qu'on était ensemble, tous ensemble.

mercredi 9 avril 2014

Restaurant Le comptoir du 7 à Uzès






Quand on improvise un weekend dans le Gard et qu'on cherche un restaurant à Uzès sur Internet on a le sentiment d'avoir l'embarras du choix. 
Evidemment les choses se compliquent quand on veut déjeuner un dimanche dans un restaurant de qualité. 
Pour la table d'Uzès qui affiche une étoile au Michelin, il faut clairement anticiper et réserver quelques semaines à l'avance. 
Quant au bistrot le 80 jours, en deuxième place dans notre sélection, il est fermé le dimanche mais notre interlocuteur nous recommande une adresse : "Le comptoir du 7". Ce restaurant ne sert que le midi, on tombe donc sur un répondeur en appelant le soir. Une jeune femme nous rappelle le lendemain matin pour valider notre réservation. 

Une fois à Uzès, on trouve facilement l'endroit et en tirant la porte on est agréablement surprises par un pièce à la voute incroyable dont le parquet ancien a été bien conservé. Le mobilier est blanc et bois, contemporain. Les touches de rouges sont parfaitement dosées. Un bloc central gris abrite astucieusement les coulisses (cuisine, plonge). Impossible de profiter du patio dont on nous annonce l'existence dès la porte d'entrée car des travaux le rendent inaccessible. Dommage. On devine des bacs de plantes aromatiques et un endroit très agréable. On reviendra !

La cuisine est française et la carte est réduite à 4 entrées, 4 plats et 4 desserts. C'est de bonne augure, ça sent le fait maison

La carte des vins affiche une dizaine de vins rouges, 7 ou 8 blancs et 3 ou 4 rosés dans un rapport qualité prix tout à fait correct. Les choix sont pertinents

On choisit un Châteauneuf du Pape de 2011 en Blanc. Le nez est fin et complexe avec des notes de fleur blanches, d'agrumes et une pointe de miel. Une minéralité comme je les aime et un vin servi à la bonne température.

Une mise en bouche de saison nous est offerte : une crème à la noisette sur des asperges à l'huile citronnée. L'association est agréable et les asperges parfaitement cuites. 


 

Pour les entrées ,on opte pour les suggestions : Le tartare de thon mangue sauce passion (à gauche) et le homard mangue et purée d'avocat, citron vert (à droite). Du volume, de la couleur, c'est aussi beau que bon. C'est bien réalisé et assaisonné. 


Pour le plat, on fonce sur l'assiette végétarienne qui réunit tous les légumes d'accompagnements des autres plats. On goûte également le canard aux olives noires. 
Le canard est cuit comme il le faut, tendre et gouteux, la sauce l'accompagne sans que le goût des olives ne masquent tout le reste. 

L'assiette végétarienne est sublime. Tous les modes de cuisson ont été utilisés et donnent aux légumes des textures variées : en purée, confits, croquants, fondants. Panais, poivron, endive, fenouil, asperges, haricots plats, petits pois, pomme de terre, tomate. L'huile citronnée en fond d'assiette joue bien son rôle d'exhausteur de goût. Ok l'assiette est à 15 euros mais elle les vaut. 


Hop un café gourmand pour avoir un aperçu de toutes les sucrandises et nous sommes complètement conquises !!! Des fruits rouges qui servent de lit à une boule de glace vanille, une mousse aux fruits de la passion sur une brunoise d'ananas et des petits gâteaux fondants et réussis. 



Verdict 117 € pour 2 personnes vin et 3 cafés compris. Excellent rapport qualité prix. (entrées à 14 euros sans supplément pour les suggestions contenant thon rouge et homard, plats à 17 et 14 euros, rien à dire). 
Oui c'est vrai l'accueil aurait pu être un petit peu plus chaleureux mais les jeunes gens qui nous ont servis n'ont commis aucune fausse note. 

Le comptoir du 7 est une table que je vous recommande vivement. 

mercredi 2 avril 2014

"Un petit goût de noisette" de Vanyda

 J'ai entendu parler de cette BD je ne sais où, sur un blog peut être. Alors en visite chez mon libraire spécialisé j'ai lu la quatrième de couverture : 

"Qu'est ce qu'un moment parfait ? Est ce qu'on meurt tous les soirs pour renaître le lendemain matin ? Et si on était tous des écureuils à la recherche de la plus belle noisette ?" 

N'insistez plus, j'achète !

Mention spéciale pour les dessins réalistes et contemporains et les couleurs qui illuminent les vignettes par petites touches. 

L'auteure brosse de courts portraits de jeunes gens en quête d'amour. Ce patchwork de petites histoires est cousu par le même fil conducteur. 

De rendez vous manqués en baisers volés, les routes passent par Barcelone, Lyon ou les Pays Bas et finissent tôt ou tard par se croiser. Je trouve qu'il y a un petit côté Auberge espagnole dans cet album. De la délicatesse, de l'humour et de la poésie aussi. 

Encore un coup de coeur BD.